LES ASSISTANTS tilde


 

Laurent Najmann

20160722-Aikido-SEFI0793     Laurent Najmann, Docteur en mathématique appliqué et informatique, et 4e Dan, diplômé d’Etat d’Aïkido a participé activement à la création de l’école Sayu. Pendant plus de 10 ans, il a suivi l’enseignement de Masato Matsuura, partagé des réflexions et enseigné l’aïkido et l’aïki-jutsu.

« L’Aïkido est un ensemble de formes et de techniques martiales, issues de l’enseignement des écoles d’arts martiaux anciennes. L’Aïkido est né de la rencontre entre ces techniques de combat et une réflexion métaphysique du fondateur, Moriehei Ueshiba, sur le sens de la pratique à l’ère moderne. L’Aïki est le principe interne le plus profond de ces arts martiaux anciens, qui permet au pratiquant de rediriger la puissance du partenaire dès l’instant du contact. Pratiqué correctement, l’Aïki permet de contrôler les actions de celui qui attaque avec un effort minimal et sans la tension musculaire classiquement associée avec un effort physique. Comme le dit Masato Matsuura, l’idée de l’Aïkido n’est pas d’enseigner l’essence (Aïki), mais de laisser chaque pratiquant trouver sa voie par lui même. L’Aïkido, c’est la forme, la technique extérieure. Le danger d’une telle pratique, c’est que les formes emprisonnent l’esprit, les technique emprisonnent le corps. Pourtant, sans technique, il est impossible de réaliser l’Aïki. L’étude des formes est nécessaire pour que le corps apprenne et puisse un jour être libre. L’Aïkido est une voie qui permet d’approcher l’Aïki, et c’est pourquoi, dans notre cours, nous proposons aux élèves, au travers de la répétition des formes, d’avancer ensemble sur cette voie, et ainsi de découvrir par vous même ce qu’est l’Aïki.

En Aïkido, il n’y a pas d’Aïki, mais sans Aïkido, on ne peut pas représenter l’Aïki. »

Laurent Najman

 

Bertrand Cabot

2S1    Bertrand Cabot, 1ère Dan de l’école Sayu, suit l’enseignement de Masato Matsuura depuis 2011. Il a participé à de nombreuses démonstrations notamment au Japon, au Liban, au Soudan, au Pays-bas, en France. Venu dans l’École pour s’initier aux techniques de sabre, il étudie depuis la totalité des disciplines abordées : Sabre, Aïki et Nô (Danse, Chant, et Kotsuzumi).

« L’école Sayu et le Dojo me permettent d’apprendre, d’appréhender, d’apprécier un Art immense. – Art ? car cela me procure plaisir, pouvoir, et transcendance. Immense ? car Art martial, Art du mouvement, Art de vivre, Art du spectacle, Art de la concentration, Art de l’espace, Art de l’apprentissage, Art de la transmission, Art de la mise en scène, Art du lâcher prise, Art de l’instant… Art de l’art. »

Bertrand Cabot

 

Audrey Evalaum Marquis

Stage de Niten (1)1ère Dan de l’école Sayu.

Interprète, pédagogue, chercheuse, sont les trois axes qu’Audrey Evalaum Marquis
explore pour parcourir les chemins de la théâtralité.
Qu’il s’agisse des voies du corps dansé, parlant ou des textes mêmes, entre traditions et modernités, elle s’intéresse à l’écriture de la présence.
Elle se forme très tôt à la danse classique, moderne, puis contemporaine. Elle travaillera avec Anne Garrigues à Grenoble, Marie Coquil à Brest. Et, suite à sa rencontre avec Lila Nett à Lyon, elle créera sa compagnie de danse contemporaine jusqu’en 2003 : Les Meidosemmes, empruntant l’imaginaire et les principes d’hybridation d’Henri Michaux.
L’art s’exprimant à travers les interstices des formes, ses interventions chorégraphiques s’insèrent et discutent les arts plastiques contemporains. Elle présentera diverses formes : Performance pour 7 danseuses, Manège, duo pour une danseuse et une violoniste, Rêvialité… Elle participera aux performances de Pierre
Deloche, ou de Jean Sylvain Bieth, à la Biennale d’Art Contemporain de Lyon sur L’exotisme, sera interprète aux côtés d’Axel Bogousslvasky, dans la création Image ensevelie de Lisa Rosenberg, Micadanses, Paris, et elle interviendra comme chorégraphe pour Jaz de Koffi Kwahulé, dans la mise en scène de David Farjon.
Parallèlement, elle se forme aux arts de l’acteur, rencontre E. Macocco, E. Morsilli, E. Chailloux, M. Louarn, L. Kheifetz, A. Mnouchkine, V. Rybacov et le labyrinthe russe, la Cie GRRR et l’équipe de Susana Lastreto…
Entre les rôles classiques et contemporains qu’elle interprète (Les fourberies de Scapin, Les Liaisons dangereuses, Mademoiselle Else, Quartett…) sous la direction d’E. Gersberg ou pour le théâtre des Sens par exemple, elle propose des parcours théâtraux pour les jeunes amateurs et professionnels.
Elle poursuit sa formation universitaire par un master 2 en Théories et pratiques du langage et des arts à l’EHESS, Paris et en tant qu’anthropologue, en 2011, elle assistera les élèves de première année au Conservatoire National d’Art Dramatique de Paris, sous la bienveillance de Daniel Mesguish.
En 2012, elle rencontre Masato Matsuura et devient l’une de ses ferventes disciples pour la pratique des arts du Nô, du sabre et de l’Aïki. Elle obtient son premier Dan de l’Ecole Sayu en 2016, et devient son assistante. Elle prend en charge les cours Ados au Carreau du Temple et sera ukké pour différentes conférences-démonstrations,
stages et masterclass en France et à l’étranger.
Elle répond aux différentes invitations au Soudan à Khartoum, en Grèce à Athènes, au Portugal à Lisbonne, au Japon à Tokyo et Kanazawa, en Corse à Porto Vecchio, en Suède, en Belgique…Ensemble, ils réalisent Dix Ans, puis Yoha, résonance au Carreau du Temple à Paris, et sera l’une des muses pour un Hommage à l’après-midi d’un faune au Théâtre des Champs Elysées de Paris, dans Biber Nô à la Chapelle Corneille de Rouen.
Dès lors, elle continue ses réflexions comme comédienne et danseuse, s’associe avec la Cie En plein Choeur d’Eve Laudenback dès 2017, et commence un partenariat avec Florence Bermond et la Cie La Louve aimantée sur le projet Des guerrières. Enfin, on la retrouvera sur scène pour servir la mise en scène de Wendy Beckett et la chorégraphie de Meryl Tankard, assistée de Mariko Aoyama au théâtre de l’Athénée Louis Jouvet en mars 2018 pour la production du Claudel.

Alexis Ringenbach

alexis

    C’est avec Masato Matsuura qu’Alexis Ringenbach commence l’apprentissage du Kenjutsu, de l’Aïki et de l’Iaïdo en 2013. Au cours de sa pratique, il participera à plusieurs démonstrations, et ateliers d’initiation.
En 2018 il obtient sa première Dan, et continue à pratiquer, en axant sa voie sur l’étude, ainsi que sur le partage des enseignements et de la pratique de Masato Matsuura.

« J’ai rejoint l’école en cherchant une pratique à la fois physique, mentale et spirituelle. En pratiquant aux côtés de Masato, et bien sûr avec les élèves avancés comme débutants, je pense avoir trouvé tout cela, mais également un moyen, une méthode qui permet de découvrir son corps, retrouver son harmonie avec l’esprit, pour ensuite trouver l’harmonie qui peut exister entre les pratiquants, et enfin l’Harmonie avec le Monde qui nous entoure. »

Alexis Ringenbach