AÏKI tilde


 

Logo-EcoleSayu2015_03-SansTxt-800 L’aïki est à la source de l’aïkido, constitue son approche intérieure et lui est complémentaire.

Appliqué à soi même et aux partenaires, il réveille et développe les potentialités du corps et l’harmonie entre le corps et le cœur. Permettant la construction de la verticalité et le dialogue avec les forces de gravité terrestre, cultivant la présence, la respiration, la fluidité, il est bénéfique pour tous : pratiquants d’arts martiaux, artistes de tous domaines (danse, théâtre, musique, arts plastiques…), personnes cherchant un travail corporel interne bénéfique pour la vie quotidienne.

Les mains comme des fleurs de volubilistilde

Masato-6Il y a une notion qui s’appelle main de volubilis dans l’enseignement oral de l’Aïki. Lorsqu’on exécute la technique, on ouvre la main en dessinant des spirales, comme une fleur de volubilis. Ceci nous permet d’absorber la force de l’autre (l’attaquant), nous la faisons nôtre pour la lui renvoyer ensuite. De cette façon, nous nous unissons (musubi) avec l’autre.En répétant ces exercices, nous ouvrons le chakra de la paume et activons les méridiens qui traversent les doigts.Il faut dessiner ces spirales non seulement avec la main, mais avec tout le corps.L’Aïki est un moyen de construire un corps sain, c’est une pratique qui se rapproche de celle du yoga.

 

Spirales, les Ondes ​tilde

« Spirales : mouvements universels que l’on retrouve aussi bien dans la galaxie – macro cosmos, que dans l’ADN humain – micro cosmos.
Par la pratique de l’Aiki, nous aspirons à harmoniser le corps avec ces deux cosmos (infiniment grand et infiniment petit) par l’intermédiaire de nos spirales.

Bien sûr, notre exercice fondamental ‘‘Taisabaki’‘: les rotations gauche-droite, (extérieur, intérieur) sont des mouvements où ces spirales sont clairement visibles. Mais ce n’est en réalité qu’une première étape.
Dans notre dimension, sous la Gravité, si l’on parvient à se tenir debout correctement : bien relâché, avec le minimum de force musculaire engagée, érigé comme un squelette suspendu, alors on peut réaliser des circulations spirales d’énergie, de la terre vers le ciel.

La structure de notre corps est faite comme cela.
Lorsqu’on se déplace dans l’espace, ce flux énergétique ondule vers le bas puis vers le haut, créant ainsi la circulation verticale à chaque mouvement.
Ce sont les courants qui aspirent l’adversaire.
Nous générons des tourbillons dans deux directions opposées, par notre placement et notre déplacement.

Pour moi c’est la meilleure recherche des gestes plus simples, plus raisonnables et finalement plus naturels, et cela nous conduit à la découverte de notre corps comme micro cosmos.
Je ne considère pas cette discipline comme une technique de self-défense, malgré le fait qu’elle soit le cœur des arts martiaux japonais. »

Masato Matsuura

Une voie de souplessetilde

Toutes nos méthodes ont le même but : réaliser l’axe central et obtenir la souplesse. C’est la clef pour unir la nature et obtenir une grande force. Jiu-jitsu veut dire art de la souplesse ou de la fluidité.

Une voie d’énergie et d’harmonietilde

L’aikijiujitsu est à l’origine de l’aikido. Issu de la philosophie japonaise du WA (grande harmonie), c’est l’art martial sans combat. La théorie veut que quand quelqu’un nous attaque, nous ne réagissons pas et acceptons cette attaque. Ensuite, nous aidons l’attaquant à réaliser ce qu’il veut faire. Alors, naturellement, il tombe! Pour accomplir cela, on doit établir une circulation d’énergie semblable à une grande spirale (un cyclone), afin d’accompagner l’adversaire.

Apprentissagetilde

Dans notre pratique, on réalise ce cyclone grâce à son propre corps. Il faut segmenter chaque partie du corps et maintenir son mental dans le mouvement.

 

Aïki: les mains comme des fleurs de volubilis

Film de Jean-Philippe Dauphin