Stage Deux Sabres :  les 5, 6 et 7 mai

 

MiyamoMiyamoto Musashi (1584- 1645) est évidemment le Saint du sabre, le plus célèbre au Japon et également dans le monde, connu et apprécié pour ses légendaires combats, son livre les Cinq éléments, traduit en plusieurs langues, et dont certains tableaux sont même nommés comme trésor national. En revanche, son art primordial, les deux sabres, est toujours resté un mystère.

Oui, l’art vivant commence à disparaitre dès qu’il est réalisé!
L’esprit de la stratégie de mon école des deux sabres, dit-il, prend l’eau pour modèle fondamental et plus précisément le rouleau de l’eau.

Nous vous proposerons de découvrir les katas: Gohou no Kamaé que Musashi a créés, nous chercherons la fluidité des mouvements et du corps.
Les Katas sont bien codifiés, mais c’est à nous de les décoder. L’image de l’eau en est toujours la première clef.

Lieu: Dojo Saint Ambroise, 6 rue de la Folie Méricourt, 75011 Paris, métro Charonne.

jeudi 5 mai: 17H-19h30

vendredi 6 mai: 10h-12h30

samedi 7 mai: 10H-12h30

Coût: 110 euros/ 3 jours

Impression d’après stage d’Audrey :

« D’humeur largement badine, parce que l’idée de me retrouver enfermée presque trois heures, dans notre beau Dojo, avec les pratiquants de Sayu, me met plutôt de bonne humeur… j’entre dans notre salle dont les couleurs mordorées d’un début de soirée printanier me saisissent au vol, me ramenant, malgré moi, à une douceur et un calme plus propices pour l’introduction d’un stage que nous attendions tous avec ferveur !

Deux sabres !
Quelle respiration! et ce fameux fantasme infantile du mythe d’Icare qui ne me lâche pas…
Deux sabres, deux ailes que l’on peut exploiter dans leur plénitude !
Grâce aux techniques spiralées de notre Sensei, nous n’échappons pas aux dimensions multidirectionnelles !
Un peu lourdauds quand il faut décoller du sol, un peu trop éphémères quand nos ailes sont déployées dans les airs… j’essaie d’appréhender le poids à travers les chemins aériens de mes deux bras, en quête du geste juste, minimal et un jour peut-être, puissant.
Tels des oiseaux perchés sur l’une de nos deux pattes, aussi tranquilles qu’attentifs, nous évoluons et développons notre vigilance à travers les espaces du Dojo qui se remplit de nos belles énergies.
Les oxymores nous accompagnent dans nos sillons, nous entrouvrant quelques chemins de réflexion et d’action : ne plus penser pour maîtriser les formes, trouver l’instant pour maîtriser la cadence du présent, s’exercer au vide pour que l’action qui suit soit totale, trouver la voix (e) des moustiques tzou-tzou mâles en âge de procréer !
Huit heures de travail incroyable autour de la fluidité, dans l’intelligence des textes de Miyamoto Musashi, quel plaisir et quelle source d’inspiration !
La qualité de l’art de Masato Matsuura demeure pour moi, bien que les années passent, à chaque fois, comme un émerveillement d’enfant !
Merci Sensei ! »