Lorsqu’on essaye de parler de l’Aïki, le cœur de notre étude, on a des difficultés, comme vous le savez. Evidemment, on ne peut pas l’expliquer par des paroles, mais quelques mots nous rapprochent de son essence.
Par exemple : Sabre d’énergie ou Sabre de l’onde…
Dans l’Aïki, on utilise le corps comme de l’eau pour faire des ondulations et on frappe l’équilibre de l’adversaire avec cette énergie. Pour cela, le corps du pratiquant doit être complètement relâché, vertical et horizontal tout en recherchant à la fois la canalisation de l’onde, le centre de l’adversaire, la maîtrise de l’espace etc.
Et avant tout, « l’acte du non-agir », bien sûr.
On doit faire des choses toute à fait contradictoires. Bref, ce n’est pas si simple !
Malgré la difficulté, j’ai vu que certains élèves commencent à maîtriser cet art.
Quelle joie !
C’est sans doute grâce aux formes traditionnelles de sabre japonais que nous répétons sans cesse. Elles attendent de nous le mouvement en spirales avec la verticalité, c’est-à-dire, le corps de l’Aïki.

Cette année, nous continuerons à pratiquer les deux : le travail interne et externe, les formes et les ondes.
Et vous allez vite vous rendre compte que vous aurez de plus en plus de liberté de mouvement et d’esprit.

Août 2012
Masato MATSUURA